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Reviens Liban et les jours reviendront…
Antonio Badini

Les notes émouvantes de biktub ismak résonnaient encore dans mon esprit lorsque
soudain, sur l’écran de la télévision, sont apparues les scènes de mort et de
destruction à Beyrouth. Incroyable. Accablé, effaré, je voyais les images d´une
époque que je croyais désormais révolue.
O Liban, mon cher Liban. Non, cette fois-ci, les malveillants n´écriront pas ton nom
sur le sable. Nous qui t´aimons, l´écrirons sur l´arbre de la vie, dans nos cœurs, pour
que le souffle glacial de la violence aveugle ne puisse jamais, jamais plus l´effacer.
O Liban, mon cher Liban. Oui, je parlerai, nous parlerons partout de notre amour
pour toi : à nos voisins. aux amis lointains, a tes fils éparpillés dans le monde, afin
que notre voix soit audible, bien au-delà des ponts dévastés, des vallées embrasées,
des monts et des débris.
O Liban. Oui, nous nous unirons et, ensemble, solidaires, nous chanterons l’amour
partagé, fort et encore plus fort, afin que le cri de l´âme intrépide ne soit plus, plus
jamais étouffé par le fracas des orages d’été. Non, les eaux mauvaises n´éradiqueront
plus, jamais plus l’arbre de la vie sur lequel nous avons écrit ton nom, l’arbre de la
vie sur lequel est relatée ton histoire millénaire, l’histoire de l’unité dans la diversité,
du pluralisme dans l’harmonie, l’arbre de la vie sur lequel est inscrit le tracé de ta
terre, belle et riante comme un cadeau du Ciel.
Non mon cher Liban, personne ne pourra plus, plus jamais oublier les sourires
interrompus des enfants de ta terre, aux visages illuminés par l’innocence, hommes et
femmes, les bras grands ouverts pour serrer leurs chers, invoquer le secours et
implorer la grâce divine pour qu´elle éloigne le serpe de la mort.
Non cher Liban, ]e voudrais revenir pour me nourrir de tes parfums. enlacer à
nouveau les enfants qui courent, joyeux, parmi les oliviers de Aïn Kfâh, les enfants
qui se ceignent du diadème des vignes de la Bekaa, les enfants qui montent au
sommet des Cèdres éternels de Beharré pour hisser très haut le drapeau et
contempler, confiants, les eaux émeraude qui caressent tes côtes, de Tripoli a Tyr.
Mon cher Liban, je rêve de l’aube nouvelle qui viendra éclairer ton chemin. Reviens
Liba,. et les jours reviendront...

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