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Atelier: « Participation de la société civile et partenariat »

Proposition d’atelier et argumentation
Nous proposons l’organisation de l’atelier « Participation de la société civile et partenariat » avec la structure suivante :
Animateurs: Abdelmaksoud Rachdi (Choualla, Maroc) et Gemma Aubarell (IEMed, Espagne)
Intervenant: Erwan Lannon, Université de Ghent//Abdallah Saaf, Directeur du Centre d’études et de recherches en sciences sociales, faculté de droit, Rabat, Maroc.

La société civile est un instrument qui est devenu indispensable dans le Processus de Barcelone. D’un côté, de par sa condition de principale impliquée et bénéficiaire de ce projet, et de l’autre puisqu’elle s’est avérée être la principale force d’élan pour le dynamisme du processus. Cette condition se donne cependant dans un contexte de projet euroméditerranéen, qui, voulant aller au-delà d’une simple association politique ou économique, se heurte à de nombreuses difficultés dans son développement (articulation de réseaux, participation d’acteurs, domaines d’action, etc.) À la base de cette réflexion se trouve la Déclaration de Barcelone. Ce document est une lettre constitutive de la « société civile » mais elle ne fixe ni la définition précise de celle-ci ni ses marges d’activité, c’est à dire comment est-ce que la société civile peut être associée au partenariat. Bien que le partenariat donne le rôle de la « société civile » au troisième volet, ce rôle est transversal et la « société civile » est en fait la principale bénéficiaire du Processus de Barcelone. De plus, pendant les huit dernières années, les instruments pour la participation de la société civile se sont dispersés (par exemple pour la coopération décentralisée).

Étant donc donnée cette position centrale dans le partenariat et le moment de redéfinition d’instruments de concertation, il faut s’interroger sur la capacité réelle de la société civile euroméditerranéenne pour incider sur des questions aussi importantes que la résolution de conflits et sur les potentialités dont elle dispose dans le contexte d’une nouvelle politique de voisinage de l’Union Européenne.


Le premier débat qui se trouve à la base de cette réflexion est celui du rôle et articulation des acteurs de la société civile dans le partenariat. En ce sens, il faut prendre en considération les organisations non-gouvernementales, les réseaux, les médiateurs qui à un niveau politique et social ont un rôle dans le partenariat et, à travers les types de concertation possibles et les domaines d’action à repérer, analyser la capacité d’influencer le processus. Le renforcement des facteurs de stabilité en Méditerranée à travers la participation de la société civile doit compter pour ce faire sur la complémentarité des initiatives, dans une perspective pragmatique et de progression, à partir aussi du fait que la société civile est mouvante et que depuis 1995 elle s’est aussi enrichie et élargie.


1. Est-ce que des actions concertées entre les différents acteurs de la « societé civile » sont possibles, étant les acteurs compris comme réseaux et initiatives qui travaillent pour une activité méditerranéenne?
2. Est-ce qu’il y a une approche intégrée avec d’autres acteurs comme des parlementaires, des diplomates ou des hauts fonctionnaires?

Au même sens, il faut prendre aussi en considération l’évolution des instruments de la « société civile ». Nous partons du fait que les Forums Civiles Euromed doivent être un moyen d’encourager et de développer la coopération de la société civile, très au-delà d’une simple rencontre sans continuité dans ses éditions, soumise à la conjoncture géographique et aux thèmes fixés par le partenariat euroméditerranéen uniquement.
Dans le contexte de développement d’une politique de voisinage de l’UE qui prétend partager tout sauf les institutions (wider Europe), il y a de nouveaux domaines pour l’échange pour les sociétés civiles qui vont de la culture à la sécurité en passant par les droits de l’homme et la démocratisation et qui peuvent être articulés au delà de la coopération institutionnelle.

1. À quelle utilité de base doit répondre la célébration des Forums Civils? Lieu d’échange ou lieu de décisions sur le futur ?
2. Comment peut l’UE concevoir des instruments au delà de la coopération institutionnelle ?
3. Comment peuvent être articulées les initiatives relatives au réseaux de réflexion et au réseaux sectoriels avec la Fondation Euroméditerranéenne pour le Dialogue des cultures et des civilisations ?

Le deuxième constat qui doit affleurer est celui de la capacité réelle d’incider sur les transformations qui se donnent actuellement dans les pays du sud de la Méditerranée. Comment la participation peut-elle être opérative et avec quel genre de résultats? Le pessimisme des sociétés du sud, le manque de visibilité du processus, ainsi qu’une définition rigide de l’allocation de fonds pour les projets, doivent faire réfléchir sur les nouvelles perspectives et l’efficacité des actions. Il faut en ce sens tenir compte que la diversité de la société civile et les réserves exprimées à l’égard du PEM ne doivent pas faire oublier qu’un des objectifs communs inhérents au Partenariat est de dépasser tout autant les contingences de la diversité des contextes de la société civile que les différences qui freinent la participation active du Sud dans le processus.

En ce sens,
1. Quels sont les éléments nécessaires à la connaissance du partenariat et en quelle mesure est-on capable de fixer des objectifs communs à partir de cette connaissance ? renforcement de la société civile, résolution de conflits, développement durable…
2. Comment promouvoir l’appropriation (ownership) du PEM de la part des sociétés du sud et favoriser la participation conjointe du sud et du nord
3. Quels sont les débats supportés dans le domaine du Partenariat qui peuvent être utiles pour la transformation dans le sud en utilisant le langage effectif et réel des sociétés qu’il veut influencer ? Faut-il ouvrir de nouveaux dossiers ?

Enfin, la question se pose autour du concept de dialogue et de son efficacité. Les nouvelles perspectives doivent tenir compte, compte tenu des opportunités et des limites, les enjeux du contexte pour le dialogue réel, la responsabilité des acteurs et les thèmes prioritaires à traiter.


1. Faut-il une redéfinition du troisième volet en tant que volet culturel et social ? Quelle est la dimension humaine du partenariat ?
2. Quand on parle de dialogue de la « société civile », à quel niveau d’acteurs pense-t-on pour le faire effectif ?


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