25 novembre 2004
Dans le cadre de sa visite officielle au Grand-Duché, le roi Abdallah II de Jordanie a inauguré hier soir au Centre Culturel et de rencontre Abbaye de Neumünster l’exposition de tableaux et de calligraphies intitulée « Lever le voile. Femmes artistes en terre d’Islam ».
Admiring artistic accomplishment not just visual
fullfilment, but also encourage increased understanding and respect for the
peoples and cultures which have produced them
Rania Al-Abdallah
Cette phrase, extraite du la reine Rania de Jordanie, publié dans le catalogue de l’exposition, résume bien le message que les 51 artistes islamiques veulent faire passer aux personnes, qui ont visité l’exposition « Breaking the veils ». Women Artistes from the islamic World » depuis septembre 2002 dans neuf villes d’Europe, des Etats-Unis et d’Asie et qui le découvriront dans le futur..
C’est à l’initiative du Ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche luxembourgeois, François Biltgen, que l’exposition, qui tente aussi de mettre fin à certaines idées préconçues, fait actuellement escale dans le cloître au premier étage du Centre Culturel et de rencontre Abbaye de Neumünster (CCRN), où elle peut ệtre visitée jusqu’au 31 décembre.
Pour l’occasion, le titre a été légèrement modifié : « Lever le voile. Femmes artistes en terre d’Islam ». L’exposition, qui a été présentée à la presser hier matin en présence de la princesse Widjan Ali de Jordanie.
51 œuvres exposés
Ainsi, sont accrochés aux du cloître ou disposés sur des socles 51 huiles, acryliques, aquarelles, encres, gouaches, qui sont issus de la collection de la « Jordan National Gallery of Fine Arts » et ont été réalises par des femme artistes de différents pays islamiques comme par exemple l’Algérie, le Bahreïn, le Bangladesh, l’Egypte, la Palestine, la Turquie, les Emirats arabes unis et le Yémen.
Ces femmes, qui sont toutes d’origines et de religions différents, transposent dans leurs œuvres des sujets aussi variés que la politique, l’environnement ou le nationalisme.
Politique, environnement
La doyenne des exposant est l’artiste turque de renommée mondiale Fahrelnissa Zeid (1901-1991). Mariée au prince Hachémite Zeid Bin Al-Hussein, le fils cadet de Sherif Hussein de la Macque, elle a vécu à Berlin, Londres et passée successivement de l’abstraction aux portraits.
Dans l’exposition, on peut admirer deux de ses huiles sur toile : le portrait haut en couleurs intitulé « Lady in Blue »et l’œuvre géométrique « The Balck Pearl ».
Les artistes cadettes sont Karima Bin Othman et Rana Bishara, toutes deux nées en 1970.
La Jordanienne Karima Bin Othman à étudié l’art dans différents institues italiens, dont notamment l’Accademia di Belle Arte de Bologne. Om remarquera dans l’exposition sont acrylique sur toile « Unity » (2002)
L’artiste palestinienne Rana Bishara est présente dans l’exposition avec deux œuvres : un collage sur papier sans titre et « Eyes Curse », composée entre autres d’un cactus séché et de fils de fer enroulés en forme de spirales. Le cactus symbolisant l’occupation des territoires palestiniens par ses compatriotes.
L’irakienne Lisa Fattah exprime à travers l’huile sur toile « Agression » sa rage envers les atrocités commisses envers la population irakienne dans les années ’80.
L’exposition est organisée par le Ministre de la Culture, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Luxembourgeois et le Centre Culturel et de rencontre Abbaye de Neumünster en collaboration avec « Royal Society of Fine Arts », la « Jordan National Gallery Of Fine Arts » et le « Réseau pan-méditerranéen de Femmes Artistes F.A.M. ».