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LE MATIN
5 octobre 2003

De bons augures pour l’ouverture du Festival de Marrakech

Manifestement soucieux de tourner le dos aux ombres des précédentes éditions, le troisième Festival international de Marrakech s’est ouvert sous le signe de la diversité et de la curiosité, en particulier pour la sélection marocaine. Les jurés, presque aussi cosmopolites que le programme, n’ont mis en avant qu’un seul critère fondé sur les valeurs humaines.

«La magie du cinéma alliée à la magie de Marrakech : deux bonnes raisons de venir à cette 3e édition du Festival international du film», avait résumé Mohamed Aberrahman Tazi vendredi après-midi, au cours de la conférence de presse du jury des longs-métrages.
Il empruntait au président de ce jury, l’Allemand Volker Schlondorff, des «bons mots» qui prirent tout leur sens le soir même quand, après avoir traversé des allées doucement éclairées, les participants à la cérémonie d’ouverture ont pénétré dans un Palais Badii tout en sons et lumières. Un décor digne d’un conte des Mille et une nuits ou, précisément, d’une grande scène de cinéma. «Que le génie marrakchi soit avec nous», a lancé Volker Schlondorff depuis la scène à l’écran majestueux, comme pour accroître encore cette atmosphère «enchantée».
«Marrakech et le cinéma ont en commun l’art de raconter des histoires. Mais un bon conteur essaie d’unir son public à l’aide de l’émotion, du suspense.» Premier souhait : J’espère que les films présentés, cet année, uniront les spectateurs plutôt que de les diviser. En compétition, douze longs-métrages et huit courts mobilisant une bonne quinzaine de nationalités différentes, du Maroc à la France en passant par la Russie, la Bosnie, le Liban, l’Algérie, les Etats-Unis, le Sénégal, l’Inde, le Japon, l’Iran, la Suède, la Norvège, Cuba... Sans compter des jurés de huit et six membres provenant de tous les continents.
Cette année, l’adjectif «international» compris dans l’intitulé de ce Festival n’est pas un vain mot. Et la diversité du programme semble résolument tirer un trait sur «le trop de cinéma français, pas assez de marocain» des deux premières éditions.
De fait, entre les sélections officielles et les catégories parallèles, «Mawahib» et «Rétrospectives et hommages», le cinéma marocain est plutôt bien représenté. L’occasion de se faire connaître auprès de ces professionnels du monde entier qui avouent, pour la plupart, le découvrir. «Je ne peux pas imaginer culture plus différente de la mienne», a confié l’actrice néo-zélandaise Kerry Fox, également membre du jury. «Nous découvrons le Maroc à travers son cinéma, a affirmé Jeremy Irons, président du jury des courts-métrages.
Car le cœur d’une nation déborde de ses films. Mais il aurait été dommage, par exemple, qu’il n’y ait que des films marocains dans ce festival. Les autres films vont nous permettre de connaître un peu mieux l’état du monde. Et puis l’intérêt de ce genre de manifestation est de mélanger les films et de les confronter», a t-il ajouté, comme pour rappeler que leurs bonnes intentions doivent quand même servir une compétition.
Ne considérant pas l’art comme du sport, le juré indien Shashi Kapoor, a, pour sa part, exprimé des regrets d’avoir à choisir «un premier, un second, un troisième». «Douze longs métrages et six prix, soit un film sur deux récompensé, c’est déjà pas si mal», lui a rétorqué Volker Schlondorff. Avant d’annoncer que le seul critère retenu était celui des valeurs humaines. «Cette chose si rare et qui semble aller de soi».
Une tonalité humaniste donc, pour cette troisième édition d’un Festival qui représente un «pont entre l’Occident, l’Afrique et le Moyen-Orient», selon Mohamed Tazi. «Je ressens une certaine fierté à ce qu’un pays d’Afrique organise une manifestation d’une telle envergure», a déclaré le comédien français d’origine marocaine Roschdy Zem, membre du jury des courts-métrages.
Sur le plan culturel mais aussi politique et économique, il me paraît important que tant de gens, dont le gotha parisien, se soient déplacés pour venir au Maroc. Il faudrait d’ailleurs d’autres festivals de cette teneur sur le continent.» Il relançait ainsi le mouvement amorcé par le fondateur du Festival, Daniel Toscan du Plantier, constamment évoqué.
En tant que présidente de l’événement, l’actrice Nathalie Baye a déclaré l’ouverture officielle de la compétition en citant le poète Abdelatif Laâbi «La table est mise, j’ai déposé toutes mes cultures avec amour». Puis le réalisateur marocain Faouzi Bensaïdi est monté sur scène avec son équipe pour lancer la projection hors compétition de son film Mille mois. «Nous avons tourné ce film pas loin de Marrakech. Un an après, ces images reviennent à leur espace d’origine». Juste sort, ou sortilège…





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